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Absurdité de la condition humaine.
28 novembre 2010

L'impression de perdre une partie de moi lorsque je dois me séparer de lui...

J'ai besoin de "parler", maintenant, sinon je sais que je vais pas pouvoir bosser ni rien faire de bon. Il faut que je dise ce que je ressens, quitte à pleurer un bon coup. Je me sens perdue, à chaque fois que je le quitte. Je l'aime tellement, tellement. Ça fait bien longtemps que je n'avais pas aimé quelqu'un d'une telle force. J'ai une boule dans la gorge, et voilà, fallait que ça sorte... Il me faut un temps avant de m'en remettre. C'est vraiment dur. Avec mes ex, c'était pas pareil. Par exemple, J, on se voyait tous les week-ends, et quand je devais partir... Bon c'est sûr, ça me faisait un peu chier. Dans les moments où je l'aimais le plus, j'allais pas très bien en partant, mais je m'en remettais vite. Je n'ai jamais versé une larme en le quittant, c'était supportable. Et même si on devait se voir toutes les deux semaines, je m'en serais remise. En bref, avec du recul, c'était plus un passe-temps qu'autre chose... Et surtout un moyen de... d'assouvir mes besoins exorbitants disons.

Vincent, c'est tellement différent, j'arrive même pas à exprimer ce que je ressens. Je me sens à la fois triste et heureuse. Triste parce qu'on se voit peu, parce que je me sens souvent perdue sans lui et le plus dur, c'est lorsque je dois partir et les heures qui suivent comme là, parce que j'en attends toujours plus de lui (je voudrais qu'il me montre encore plus ce qu'il pense, ressent, ce qui se passe à l'intérieur de lui, savoir ce qu'il ressent vraiment pour moi, qu'il me montre qu'il m'aime vraiment beaucoup si c'est le cas, ça me rassurerait)
Heureuse parce qu'il donne du sens à ma vie, le fait de me dire que je l'aie me motive, me fait me sentir mieux, me donne du courage souvent. Mais là je me sens plutôt triste... il me faut un peu de temps.

J'aime quand il me prend dans ses bras, qu'il me serre très fort contre lui... J'aime me réveiller à ses côtés et me serrer contre lui pour me réchauffer, et regarder son beau visage encore endormi. J'aime tout de lui : sa vision des choses, son visage, ses cheveux, son corps, sa bouche, ses bras, ses mains, son torse... tout. Sa façon de parler, de regarder et de me regarder, sa voix douce et rassurante, la façon qu'il a de me prendre dans ses bras et de m'appeler "ma chérie", là je fonds. J'aime aussi voir ses mains se poser sur mon corps, me caresser... Et ses baisers, autant lorsqu'ils sont fougueux et passionnés, très excitants... autant que ses petits baisers du bout des lèvres, tout doucement. Je serais prête à pas mal de sacrifices pour le voir se sentir bien. Ah... j'aurais pas du parler de ça, maintenant ça me manque, déjà.  Je suis vraiment amoureuse, même folle amoureuse je crois. C'est dur sans lui... mais bon, il faut bien qu'on soit pas toujours collés, sinon j'en ferais ma priorité et je délaisserais tout le reste, dont mes études, qui me tiennent pourtant assez à cœur. Enfin je veux dire, je continuerais, mais j'y mettrais moins d'"acharnement" et de passion.  Sinon, je pense que je pourrais laisser un peu tomber mes amis et ma famille pour l'Amour. C'est moins important pour moi. Mais mes études, je pourrais moins. 
Je me fais un peu peur à l'aimer autant. J'ai un peu l'impression que ma vie se résume à lui, et ça c'est pas bon. Lui, je pense pas que sa vie se résume à moi... Enfin je veux dire, j'ai des gens autour de moi, des amis, une famille etc, mais même si c'est quand même important, ma vie n'est pas complète avec ça. Elle est triste, monotone. Je ne vis que pour aimer et être aimée, j'ai l'impression. Le reste est important aussi, mais pas autant.
J'ai besoin qu'il me rassure sans cesse en ce moment... et la suite me fait peur, plus on s'approche de son concours, et moins il va m'écrire et pouvoir me rassurer comme j'en ai besoin. C'est dans ces moments-là où j'ai peur d'aller voir ailleurs pour trouver du réconfort, et sûrement de ne m'en trouver que plus malheureuse.

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Re : 18H56. Internet a décidé de buguer au moment où j'en avais le plus besoin, c'est plus drôle !

J'avais écrit quelque chose tout à l'heure, mais j'ai oublié de faire copié/collé quand ça a bugué. Après tout, c'est peut-être mieux, ce que je disais en aurait choqué plus d'un. J'ai des choses à dire. Évolutions concernant C, ma vision des choses, Vincent, ma famille, ma relation avec les mecs. Mais bref, je ne suis pas sûre que ce soit bien d'en parler... Je crois que je vais continuer mon ancien blog, là où personne ou presque ne lisait. Sinon, j'arrive pas à tout dire, par peur d'être jugée. Pour résumer, par rapport à C, ce qui devait arriver arriva. "tu es jolie, petite, mince et tu as un beau corps" bref, je n'ai pas envie de rentrer dans les détails... Simplement, il m'a fait comprendre qu'il me désirait. Oui, même lui : C, le garçon le plus respectueux du monde, me voit comme un objet sexuel. Ça me rappelle Jeudi soir, un mec avait profité de l'absence de deux amies pour me murmurer à l'oreille quelque chose d'un peu similaire... à croire que je n'intéresse les mecs que pour le cul. Je ne parle pas de S non plus... Enfin bref. Je crois que si je suis en manque de cul, des mecs, j'en ai à la pelle... mais ça ne m'intéresse pas/plus. J'ai mieux à faire que d'"échanger" avec des frustrés sexuels immatures pour une histoire sans lendemain. Oula, moi je dis ça, à 18 ans ? Je parle déjà comme une vieille femme mature... c'est peut-être pour ça que je suis attirée par les plus âgés/matures que moi. Je vais travailler un peu, maintenant que je vais "un peu" mieux.

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