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Absurdité de la condition humaine.

9 juin 2012

A.

Il était beau, attendrissant. Je pense que je ne pourrai qu'être nostalgique en y repensant, quelques années plus tard. Je dois avouer que ça m'inquiète de me dire qu'il y aura une fin. On dit toujours qu'il ne faut pas y penser, qu'il faut se concentrer sur le moment présent, mais j'ai du mal. Je me prends sûrement trop la tête. Pourtant, je profite à fond avec lui, enfin je crois, mais la réalité me rattrape. Là on est bien, mais à un moment, connaissant nos deux personnalités, j'ai bien peur que l'on se lasse, on qu'un truc ne colle plus entre nous. On aura sûrement envie de « profiter », plutôt que de penser à se caser. Il me suffira de penser très fort à ses petits (ou gros) défauts que j'ai du mal à supporter, et de me dire « au moins le prochain, il ne sera pas comme ci ou comme ça, contrairement à lui ». Pour moi, ça marche. Enfin, ça limite les dégâts disons, dans un premier temps.

 

Je n'ai jamais parlé de lui ici je crois, faudrait bien que je garde une petite trace à un endroit, pour le relire peut-être plus tard. Ce qui est chiant avec ces blogs, c'est que j'ai toujours peur que quelqu'un que je connaisse tombe dessus, du coup y'a des trucs que je dis quand même pas. (je sais, c'est con, mais avec la poisse que j'ai, qui sait.)

Je vais pas tout raconter, c'est bien trop long, puis j'ai quand même des écrits en dehors de ce blog -ayant servi de défouloir-.

En fait, des fois je l'observe, et je me dis qu'il est pas si beau que ça finalement. Je dirais qu'il est classe, qu'il prend soin de lui, et c'est sa personnalité qui le rend beau et charismatique. Il est vraiment léger comme mec, c'est le mot. Il est comme moi sur une partie de ma personnalité (oui, parce que j'ai certains traits de mon caractère complètement paradoxaux). J'aime bien rire, de tout, vraiment de tout. J'aime bien la légèreté, l'humour con, ne rien prendre au sérieux. C'est comme ça la plupart du temps avec mes amis proches. Puis d'un autre côté, je peux être tout l'inverse : personnalité torturée, « limite » dépressive, solitaire, grave, quelqu'un qui aime les drames et le côté sombre des choses, tester voire manipuler les gens, pessimiste, attirée ou fascinée par le morbide ou la folie. On a tous un « dark side ». Le mien peut être pas mal développé quelquefois, autant que l'autre côté, tout dépend des circonstances. Et lui, (on va l'appeler A) , il permet de me maintenir de l'autre côté du « dark side », je suis beaucoup plus joyeuse, légère que je pourrais l'être sans lui. Même si ce côté noir me rattrape souvent, et c'est là que je doute un peu de notre relation, je me dis que trop de légèreté, ça devient lourd. Des fois je suis un peu méchante avec lui, je le teste, j'ai l'impression de le rabaisser, de lui montrer que je peux partir à tout moment si je ne veux plus de lui, qu'il n'est pas au centre de ma vie, et je pense que ça booste un peu notre relation l'air de rien, même si je le regrette souvent après.

Par moments, j'ai besoin de légèreté, et à d'autres, j'aime les drames et les conflits. C'est plus fort que moi, je les provoque. Parfois je m'en veux, mais je crois que j'éprouve inconsciemment le besoin de le tester, parce que je me méfie de tout le monde, et surtout de lui puisqu'il a la possibilité de s'approcher un peu trop de mon intimité, ou en tout cas plus que les autres. J'aime bien le rendre jaloux, un peu mais pas trop. Sûrement parce que je manque un peu de confiance en moi, et encore une fois pour le tester.

 

J'aime bien me réveiller à côté de lui, et tourner ma tête exprès de son côté, pour que je puisse me réveiller avec son regard et son sourire sur moi. Je crois que c'est à ce moment là, lorsqu'il me sourit de ce sourire niais, avec sa tête dans le cul, que je réalise qu'il tient à moi sans qu'il ait besoin de dire quoi que ce soit. C'est pour moi une preuve d'affection que même les mots ne peuvent égaler, ça ne s'explique pas, c'est un ressenti. Je ne sais pas si je suis amoureuse, je pense pas, j'arrive pas à savoir. Je ne sais pas si tenir à quelqu'un, c'est nécessairement en être amoureux. Je m'entends bien avec lui, j'aime pas mal de trucs qu'il aime et inversement, on est affectueux, on rigole des mêmes trucs, on se comprend bien. Bref, on est complices sur à peu près tous les plans, sans être non plus potes, on ne se dit pas tout. Et ça c'est bien, sinon il n'y a plus de mystère et on devient juste potes... Et puis pour le cul, c'est aussi génial, on a les mêmes envies et les mêmes pratiques/fantasmes, et il est vraiment ouvert et pas coincé. (sans rentrer dans les détails, sinon je vais passer pour une nympho SM...)

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7 janvier 2012

A partir de cette année, je pense que je ne serai

A partir de cette année, je pense que je ne serai plus la même. J'vois bien que j'ai changé, probablement en mieux.

Par contre, je ne pense pas pouvoir devenir moins "sauvage" (ni moins "torturée"). Dans le fond, on ne change pas tellement.

 J'vais être (encore plus) individualiste, ce qui ne veut pas dire forcément asociale. Non, mais j'vais pas hésiter à être (encore plus) méchante, ni à faire souffrir les gens. Malgré mes airs un peu angéliques, je pense que je peux être une sacrée peste. J'dirais même que quand on me fait souffrir, j'aime trouver les mots qui piquent, qui détruisent. C'est plus fort que moi. Le pire, c'est que j'y prends plaisir. Mais pas gratuitement hein, juste si on me cherche ou si je suis face à une injustice. Je supporte de moins en moins l'injustice, et pourtant on voit que ça, partout.

A. me parle comme si on était encore ensemble. (remarque, faut dire que je mets pas trop de distance) Je supporte de moins en moins ses attitudes/ses habitudes/ ses mimiques. Y'a vraiment un truc qui me dérange chez lui, son arrogance ? En réalité, quand je pense à lui, le premier mot qui me vient est "connard". Pourtant, il a pas fait grand chose de mal. J'arrive pas à savoir ce que j'peux pas me voir chez lui. Sûrement son côté matérialiste et très superficiel. Ouais, c'est ça. Son côté "j'aime le luxe et dépenser du fric, pour ça que je veux devenir avocat." Il a même dit lui-même "si je gagne 5000 euros par mois, je veux bien être stressé tout le temps". Tombe en dépression connard, on verra si tu changeras pas d'avis. Ne bosser que pour l'argent et pas par passion, c'est un truc qui me dégoûte chez les gens. Comment on peut être si matérialiste ? Je veux pas d'un mec comme ça, je veux un mec passionné. (mais pas forcément passionné POUR L'ARGENT.) Il est temps que je me trouve enfin un mec qui me convienne. (bon c'est pas gagné... vu mes critères.) Déjà, trouve un mec qui ne fasse pas de fautes d'orthographe et s'exprime correctement. Rien que ça, t'as la moitié qui saute. Pas un mec trop terre-à-terre, un peu idéaliste mais ayant quand même les pieds sur terre. Pas un mec trop collant, ni un mec trop indépendant. Après, évidemment, y'a les aspects physiques. Mais au final, je me rends compte que c'est quasiment la personnalité qui fait tout. Un mec très beau mais très bête ne m'attire pas du tout, voire même me répugne. Qu'il ait du charme, déjà. (bon après qu'il soit bien foutu, j'vais pas mentir.) Un mec qui écoute du rock (ah bah oui, c'est quasiment un top critère, ça parait très con et pourtant, c'est vraiment important pour moi.) En même temps, la musique qu'on écoute reflète notre personnalité. Si j'aime les mecs qui aiment le rock, c'est souvent parce que le rock est "sombre", c'est un peu comme la musique des émotions, c'est intelligent... (bon je dis un peu de la merde là, j'arrive même pas à m'expliquer. Bref, j'me comprends.) Je dis pas que les autres genres de musique ne sont pas valables ni cools pour autant, mais j'aime le rock, j'arrive même pas à expliquer pourquoi. Ah oui aussi, un mec sensible. En même temps, j'ai remarqué que les mecs aimant le rock étaient quasi toujours sensibles. (encore des généralités, je sais !) Mais après, on peut être sensible et ne pas le montrer. Je préfère les mecs qui le montrent. (bon, y'a des limites mais bon, je préfère ça.) Un mec ouvert, et cultivé.

QUOI  ? Un mec comme ça, ça n'existe pas ? Rah, ça doit bien exister, il faut juste que je cherche bien. C'est pas en attendant que quelque chose va se passer.

Putain, il est minuit et j'ai toujours pas commencé à réviser, bordel. Allez, je m'y mets. Faut que j'arrête la procrastination cette année. (en même temps, c'est ce que je dis tous les ans)

27 novembre 2011

Trou noir. Grosse claque dans ma gueule. A la

Trou noir.

Grosse claque dans ma gueule.

A la fois impatiente et très anxieuse de connaître la suite...

21 novembre 2011

My mistakes were made for you (8)

J'ai essayé de bosser mon anglais toute la journée. J'ai glandé, j'ai traîné. J'en ai marre. Pourquoi j'ai cette flemme monumentale ?

Toujours des insomnies, toujours un cerveau en ébullition, nerveuse à fond, je ne tiens pas en place, j'ai toujours faim. Bon, au moins je ne grossis pas, c'est déjà un bon point en perdant toutes ces calories.

En fait, j'suis vraiment une fille insupportable au fond. Je sais pas comment mon copain fait pour me supporter des fois. Je lui fais des crises de jalousie (chose assez nouvelle pour moi, je suis rarement dans cet état.), je peux être aussi froide, distante, méchante qu'affecteuse, attentionnée et chaleureuse, et je peux passer rapidement de l'un à l'autre. Je sais pas pourquoi, mais il m'énerve. Je l'aime bien, mais il me gonfle. C'est difficile à expliquer. Peut-être une attirance/répulsion. Amour/haine. Les deux ne sont pas contradictoires. Enfin, "amour" est un grand mot. Je pense pas être amoureuse. Et je ne souhaite pas l'être. J'ai de l'affection pour lui, m'enfin c'est très bien comme ça, pour l'instant j'ai pas encore envie de souffrir.

Je ne suis pas d'accord quand les gens disent que la jalousie est une preuve d'amour. Moi je suis jalouse des filles qui lui tournent autour. Et pourtant, je ne pense pas l'aimer. C'est surtout une grosse  forme d'égoïsme (bien que parfois inconsciente), et un manque de confiance en soi. Je suis un peu cruelle envers moi-même en disant ça, mais je pense que c'est aussi parce que parfois, je pense à le tromper. J'ai pas dit que j'allais le tromper, c'est bien différent. Comme je sais que j'ai ces pensées-là, je me dis que lui aussi pourrait les avoir eues, et être passé à l'acte, lui. Du coup il m'arrive de me faire des films.

J'aime bien être méchante avec lui. Et ça, c'est pas une preuve d'amour je trouve, d'aimer faire souffrir un peu. Pourtant, quand on aime, on est censé vouloir ce qu'il y a de mieux pour l'autre. Je ne pense pas avoir souhaité un jour le mieux pour mes ex, en tout cas pas de là à vouloir décrocher la lune pour eux. Evidemment, je voulais pas non plus qu'ils soient malheureux. Et je ne veux pas non plus que mon copain devienne depressif hein... Mais c'est juste que, j'ai peur d'être trop gentille. Je me dis que ça servira à rien, puisque ça me retombera forcément dessus tôt ou tard. J'aime bien le rendre jaloux. Je n'ai pas grand chose à faire, remarque. Connard, ou pas connard ? On verra, à suivre.

J'aime pas les gens qui appuient leur dos contre la barre de métro qui sert à se tenir les mains. J'aime pas les gens en retard. Je déteste les gens qui font des fautes d'orthographe ou qui disent "si je serais" (donc : j'aime pas grand monde au final. S'il vous plaît les gens, lisez, voyez un Bescherelle, j'en sais rien moi... MAIS ARRETEZ D'ECRIRE COMME DES MATERNELLES) J'aime pas ma prof d'enquêtes par questionnaire, elle est trop exubérante et trop sûre d'elle. J'aime pas les personnes trop arrogantes. J'aime pas les dragueurs lourds. J'aime pas les gens qui ne pensent qu'à l'argent.

Bon, je vais arrêter de critiquer un peu. Et aller dans mon lit, pour ne pas dormir.

5 novembre 2011

Chris Pureka - Landlocked.

Bon allez, faudrait quand même que je me décide à écrire un article, manière de faire comprendre que je ne suis pas morte. Je crois que ça va faire un mois. Mais ce blog ne sert à rien, peut-être à me défouler un peu, mais c'est pas ici que je me défoule le plus, puisqu'il y a toujours cette peur que quelqu'un que je connaisse tombe dessus. Du coup, j'ai toujours une petite réserve. Mais je sais que j'aime bien garder ce genre de choses pour le lire des années plus tard, et me moquer de la niaiserie de mes anciens écrits.

Alors, qu'est-ce que je deviens ? Eh bien, je dois dire que sans me rendre compte, je vais plutôt bien. Rien à voir avec l'année dernière, déjà. Avec du recul, je me dis que je suis probablement en train de changer. Je n'arrive pas trop à savoir pourquoi je vais bien. Je pense que les mecs autour de moi y sont pour quelque chose. Probablement que mon complexe d'Oedipe n'a pas du tout été accepté, et que je recherche activement à séduire le sexe opposé, en réactivant cette problématique encore et encore. C'est normalement le cas pour pas mal de gens, mais moi c'est carrément une dépendance j'ai l'impression. Je ne suis pas dépendante de mon copain, non, mais du sexe opposé en général. Ou plutôt du fait de séduire le sexe opposé. C'est un peu méchant pour mon copain, mais d'un côté c'est tant mieux pour moi. Evidemment, j'ai quelques sentiments pour lui et ça me ferait chier de ne plus être avec (surtout s'il me largue), je pense que j'aurais quelques semaines ou mois de déprime passagère, mais je m'en remettrais rapidement si je passe à un autre mec intéressant. Je conçois difficilement le fait de rester longtemps célibataire après une rupture qui m'a touchée. Au contraire, j'ai l'impression de m'enfoncer si je suis seule. Mais ça ne veut pas dire que je saute sur le premier venu. Sinon, généralement, après une rupture, je vais pas forcément rechercher le grand amour directement... mais au moins de l'affection, en toute simplicité.

Mais bref, je ne compte pas me séparer pour le moment. Je pense que ce sera quand même assez douloureux. Tout dépendra de si j'ai déjà trouvé bien (pas forcément mieux, mais BIEN) ailleurs. Je n'y pense pas encore trop, je profite.

C, le mec lourd qui me harcèle, m'a encore harcelé dès la rentrée. Je lui ai dit clairement que là, ça en était de trop, et qu'on ne se verrait plus. Ma patience a des limites, je suis pas sa mère non plus ! J'ai encore vu T, et j'aurais peut-être pas du. Je me pose encore des questions sur lui. Qu'est-ce que je représente pour lui ? Il est à la fois très proche, il me dit clairement qu'il me trouve jolie et attirante, il me fait des câlins... et d'un autre côté, il a l'air indépendant, distant. Il le fait exprès ? En fait, ça m'étonnerait pas, comme il sait très bien que j'aime pas les mecs collants et que je suis au contraire attirée par les mecs fuyants. Voilà, je savais que j'aurais pas du lui dire. Il a des comportements un peu déroutants. Mais bon, lui qui à mon avis, a une bonne estime de lui-même... ça m'étonnerait pas qu'il se la joue "pick up artist" comme son bon pote Arnaud (que je peux définitivement plus m'encadrer. J'ai envie de claquer les mecs aussi arrogants, c'est insupportable.) T m'a dit qu'il avait des sentiments pour moi. Je sais pas trop comment réagir. Je saurais pas expliquer pourquoi, mais je ressens vraiment de l'affection à son égard, bien que physiquement, il y ait mieux. Enfin, il est grand, cheveux mi-longs, c'est déjà un bon point. Mais après, de visage, y'a mieux. C'est pas non plus mister France quoi, il est normal, j'ai vu mieux. Et en temps normal, si je l'avais croisé dans la rue, je sais même pas si je me serais retournée. J'aime sa personnalité et son style, je pense. Je le trouve attachant, mais je sais pas pourquoi. Bref. Ah oui, récemment, il y a aussi V2 mon ex "plan cul" qui m'a recontactée. Ce con a une copine, mais qui semble sexuellement inactive. Du coup, Monsieur est frustré et m'envoie des textos, me parle sur fb, et va même jusqu'à me proposer des plans cam. Bien sûr, il veut uniquement que du cul. Si je trompais mon copain, c'est évidemment pas son problème. Le genre de mec fourbe en qui tu ne peux absolument pas avoir confiance. Je plains sa copine. J'ai aussi eu des nouvelles d'un ex (ça fait longtemps, j'ai été très surprise) : J. Le mec, ça fait presque deux ans qu'on s'est pas parlés, et il me sort "il est 01h30 du matin et j'ai envie de toi" Euh... ouais. Un peu étrange, surtout dans les circonstances où je l'ai quitté. Et lui, c'était loin d'être que du cul, mais je pense qu'il a changé entre temps. Bref, je passe d'autres mecs. Décidement, je suis bien entourée, et j'apprécie plutôt.

Je pense que depuis l'an dernier, j'ai pris davantage confiance en moi. Je suis beaucoup moins réservée. Je dirais pas que je suis devenue le total opposé non plus, mais en tout cas je parle sans problème avec des gens que je ne connais pas par exemple. Je me fous un peu plus du regard des gens. Et c'est plutôt un bon point.

Et puis concernant les cours... toujours très intéressant. (enfin, sauf que cette année on a l'anglais et c2i, et les dossiers à rendre par groupe, un peu lourd.) J'ai eu mon premier partiel jeudi, j'ai eu un pic de stress, mais au final je pense que j'ai plutôt bien répondu au sujet. Je stresse toujours pour les débouchés, normal. Mais quand je vois les cours des autres en LEA ou droit (deux filières auxquelles j'avais pensé, pour moi), je me dis OUF. Tant pis, la passion avant tout. Je n'arrive toujours pas à bosser longtemps à l'avance, mais au final je trouve que je me débrouille mieux dans l'urgence, j'en ai besoin.

Par contre, j'ai de gros problèmes d'insomnies. Avant, j'avais déjà des difficultés d'endormissement, mais là c'est carrément : je passe des nuits blanches. Du genre... je me couche à minuit, j'ai l'impression que ça fait 10 minutes que je suis couchée et je regarde mon portable : 6h. Je sais pas pourquoi ça me fait ça, je dois problablement avoir pris de mauvaises habitudes depuis l'année dernière. (voire avant, en fait) C'est étrange. Avant, je ne faisais jamais ce genre de nuit blanche toute seule dans mon lit, même si je tournais en rond pendant quelques minutes voire heures. Je dois sûrement penser trop, dans mon lit. A des trucs cons et sans importance en plus. D'ailleurs il est 01h45. Je crois que ça doit faire des mois et des mois que je ne me suis pas couchée avant 1h du matin minimum.

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6 octobre 2011

Liberté.

Je pense que dans quelques années, en me retournant sur cette époque, je serais nostalgique.

Ma vie sentimentale n'a jamais été au si beau fixe. Je n'angoisse plus trop. (voire pas, sur ce point en tout cas) Pourquoi ? Parce que j'ose enfin ne penser qu'à ma gueule, et je ne culpabilise même pas quand je suis attirée par d'autres mecs. Je me dis au contraire que je fais bien de profiter. A quoi bon se sacrifier, quand on sait d'avance que ça n'en vaut pas la peine ? A et moi, on est ensemble, mais on le sera plus dans quelques mois (voire quelques années, mais pas non plus une éternité dans le meilleur -ou le pire, ça dépend- des cas) J'ai enfin réussi à trouver l'équilibre que je cherchais depuis longtemps, qui consiste à pouvoir profiter du moment présent, sans trop être angoissée par l'avenir puisque je n'attends au fond pas grand chose de lui, ni d'aucun mec, ni de personne d'ailleurs. Ok, on attend forcément toujours UN PEU des autres, mais j'en attends beaucoup moins qu'avant. J'accepte beaucoup mieux le fait que rien n'est définitif dans la vie, et qu'on ne peut pas posséder des personnes. (j'ai pas dit que d'un coup, comme ça, je ne suis plus possessive du tout, y'a encore du boulot)

Je fréquente pas mal de mecs, cette année, encore plus qu'avant. Peut-être que c'est de ça dont j'ai besoin pour me sentir bien, en fait. Quand je pense à Cédric, T, J, C, Flo, Maxime, Erwan... et tous les mecs que j'intéresse, ça fait du bien à l'égo. Et ça me donne confiance, moi qui aie souvent besoin d'être rassurée. Je suis perplexe quant à T, j'sais pas trop quoi penser. C'est vraiment ambiguë. Amitié sincère ? Fucking friend possible ? De vrais sentiments ? (de lui, vis à vis de moi. Remarque, c'est aussi le cas de moi à lui, je me demande ce que je ressens moi aussi. C'est bizarre, j'ai l'impression que c'est un peu tout à la fois. J'ai vraiment envie de lui, j'ai même fait un rêve sexuel -où je ressentais tout, d'ailleurs-. D'un autre côté, il me rassure, et je ressens beaucoup d'affection à son égard. Et encore d'un autre côté, j'peux pas me le voir, je me dis que c'est pas un mec sincère. (ou pas totalement) Donc voilà, j'ai une relation complexe avec lui.

Je flippe à l'idée que les personnes concernées tombent sur ce blog. Des fois j'y pense, et j'me dis qu'avec la chance que j'aie, ça pourrait m'arriver.

21 septembre 2011

Je suis rentrée en cours mardi. Bizarrement, je

Je suis rentrée en cours mardi. Bizarrement, je n'angoisse plus vraiment comme avant en étant ici, je suppose que c'est parce que j'ai cours jusqu'à 18h, et quand j'arrive j'ai juste envie d'être seule parce que je suis crevée. C me colle toujours autant, j'en peux plus à force, comment lui dire qu'au fond, je m'en fous complètement de notre "amitié", et que quand je le vois, ça me fait plus chier et perdre du temps qu'autre chose ? Je vais quand même pas lui dire comme ça, mais faudra bien m'y frotter un jour, parce que ça devient plus trop supportable. Au fond, qu'est-ce que ça changera si je le vois plus ? Je m'en porterais pas plus mal, j'ai d'autres préoccupations, et si j'ai besoin de services y'a d'autres personnes à la limite, et y'a moi surtout, seule personne sur qui je peux vraiment compter.

Je trouve juste que certains ne méritent pas leur place en L2. J'veux pas me vanter, mais quand même, y'a pas mal de "teubés" et de gens qui sont là plus par hasard qu'autre chose, et ça représente mal la filière parfois... Et sincèrement, ça me fait chier de travailler en groupe, en tout cas avec des nuls, ou des pas motivés. J'avais juste envie de baffer la brune en TD, dans notre groupe, qui restait passive et ne nous aidait pas dans notre exposé. J'ai besoin d'être seule pour faire un excellent boulot. Ok, c'est cool de bosser avec des gens qui BOSSENT, et avec des gens intelligents... Après, bosser avec des gens dont le niveau est bas, et surtout des gens pas sérieux... non, je supporte difficilement. (pour ma note, avant tout.) Et même si je suis avec une personne intelligente, faut qu'on se mette d'accord, et c'est pas toujours évident. Je me "rapproche un peu de moi-même", les trucs de groupe n'ont jamais été mon truc, pas que je ne sois pas sociable... C'est surtout pour la qualité du dossier à rendre. Si y'a pas de notes derrière, je m'en fous davantage, même si c'est moins intéressant aussi, de toute façon.

Je réalise que je pense être dans la bonne voie, c'est évident maintenant. Depuis toujours, ce domaine me passionne. Est-ce que pour la stabilité, j'oserais changer et faire un truc vraiment pas passionnant ? Non, je crois que cette filière en vaut la peine. Et si je suis au chômage, après tout, j'aurais quelque chose qui me passionne à quoi me raccrocher : la psychologie. Je commence un peu, grâce à la psychologie, à donner un peu plus de sens à mon existence. Pourquoi je vis au fond, sinon pour fouiller dans les tréfonds des psychés humaines ? C'est même pas exprimable, j'ai l'impression qu'il n'y a que ça de sensé dans ma vie. Le reste, c'est quoi ? Ma famille, mes amis, moi, les cours, les gens, la routine, manger, dormir, survivre, l'argent... est-ce que tout ça a de l'importance et du sens, finalement ? Tout est éphémère. Je ne sais pas si quelqu'un nous a créé, mais en tout cas, la psyché humaine est sacrément compliquée, et sacrément passionnante. Quand tout ira mal, je pourrais toujours me consoler avec ça. Alors, ça vaut le coup de me battre pour juste... exceller dans le domaine. Quand quelque chose me tient à coeur, je me sens capable de soulever des montagnes. Je pense, en essayant d'être la plus objective possible, enfin j'espère, que j'en suis capable. J'ai encore énormément à apprendre, et vu l'allure à laquelle j'oublie tout, ça m'fait un peu peur.

 

Ensuite, concernant T. Il me rassure beaucoup, j'aime quand il m'envoie des textos. J'ai une relation difficile à décrire avec lui. Je ressens beaucoup d'affection à son égard, je me sens en sécurité quand il me fait des câlins. Parfois, j'ai vraiment envie de lui, fort. Mais bizarrement, j'ai l'impression que pour une fois, le côté affectif prend le dessus sur le sexe. (et pourtant, j'comprends pas, ça arrive jamais) Peut-être que je l'associe à la figure paternelle, surtout après qu'il m'ait "secourue" quand j'ai été piratée sur internet... Mais je reste un peu méfiante au fond, j'oublie pas qu'il me ment (et il sait pas que je sais qu'il ment) et je sais pas si je peux avoir une totale confiance en lui, je pense pas.

 

Avec A, je ressens peut-être un peu moins de sentiments qu'avant, ça doit sûrement être à cause de T. Pourtant, physiquement, je ne trouve pas T spécialement attirant. C'est même limite s'il m'attirait pas, quand je voyais son visage... Mais je sais pas pourquoi, il m'attire quand même, ça doit sûrement venir de sa personnalité, et de son côté rassurant. Si ça se trouve, A craque aussi pour qqn d'autre... C'est vrai que je suis beaucoup moins emballée que précédemment vis-à-vis de A, et ça me fait un peu peur.

 Faut vraiment que j'dorme ce soir, j'en arrive à ne plus pouvoir tenir les yeux ouverts en amphi l'après-midi... Je galère à m'endormir, et c'est lourd.

12 septembre 2011

Et ça ne pouvait pas durer.

On ne se rend pas compte du bonheur dans lequel on nage, quand on le vit.

J'ai pas le temps de rentrer dans tous les détails, je suis toujours avec A. Bientôt ma rentrée. Depuis une semaine, tout me tombe carrément dessus, je suis vraiment maudite. D'abord mon inscription, le bordel total. Mes parents et leurs histoires, je suspecte mon père de tromper ma mère... Leurs problèmes professionnels/financiers. Ensuite, je n'ai pas eu l'appart que je voulais, mais il va falloir faire avec. Mercredi soir, j'essaye de me connecter sur facebook puis sur msn... Surprise, "mot de passe erronné". Et j'ai appris que j'avais été piratée. Génial, comme si ça suffisait pas. Heureusement, j'ai eu l'idée soudaine d'appeler Th, en stress total. Je sais pas trop ce qui m'a pris, c'était osé. Faut dire que j'étais assez désespérée... C'est Marc qui m'a prévenu. (le pauvre, je me sers un peu de lui, pourtant je veux pas au fond...) Sincèrement, heureusement que Th était là, il m'a sauvé là. J'ai pu récupérer mes comptes, ouf. Il a fallu attendre 24h pour finir la procédure. Puis j'ai vu dans les historiques les conversations que le pirate a eu avec certains de mes amis, ce qui m'a valu pas mal de malentendus, j'ai du tout expliquer à tout le monde... Je suis allée chez A le soir d'après. Je n'ai dormi que très peu depuis une semaine, avec plein de nuits blanches... Chez A, grosse boulette : mon portable tombe dans les chiottes. Enfin, ça nous a valu un bon fou rire mais j'étais pourtant bien dégoûtée. J'ai essayé de le sécher, il marchait un peu, maintenant il marche une fois sur quatre... Je vais appeler le SAV. Autre : A m'a annoncé que l'an prochain, il partait probablement sur Paris ou Lyon pour son master. Génial... Chez moi j'ai cherché mon ancien portable, je l'ai trouvé nulle part, pendant des heures... Encore du nouveau ce matin : je me connecte pour finir mon emploi du temps : tout modifié, alors que j'avais rien fait. (et avec toutes les heures où j'avais passé à le faire...)

Là j'ai pas pu m'empêcher de fondre en larmes, fallait bien relâcher la pression... Rien de ce que je faisais ne fonctionnait. Tout allait clairement de travers, alors que j'essayais d'améliorer la situation en vain. Pour finir en beauté : je me rends compte que j'ai une cystite. Cool. Remarque, c'était obligé, vu comment on a été sexuellement un peu trop actifs... (et on l'a fait encore juste avant que je parte prendre mon train, même pas eu le temps de me laver et de pisser, tu m'étonnes.) Voilà, mais sinon tout va bien. Et j'en passe, des merdes qui me sont arrivées récemment.

Je me sens pas super bien avec tout ça. J'espère juste que c'est un mauvais passage. Ce qui m'a le plus stressé, c'est A. Comme toujours, ma vie sentimentale peut me rendre la plus heureuse, comme la plus angoissée et déprimée. Je sais que c'est dégueulasse de penser de cette façon mais, dans ma tête, je me dis qu'il me faut absolument trouver des mecs intéressants avec qui je pourrais me "caser" plus tard, quand je ne serai plus avec A. (et c'est un peu absurde comme raisonnement, je sais) Un peu comme pour avoir des roues de secours quoi... Je crois que ce qui me fait le plus peur, c'est de me retrouver sentimentalement seule. Et c'est là que je réalise que, malheureusement, A est un peu le mec parfait pour moi. J'aurais aimé le rencontrer plus tard.

C'est dur de reprendre le contrôle de sa vie, quand tout va de travers. D'un côté, vaut mieux que ce soit avant la rentrée. J'ai envie de changer beaucoup de choses, dans ma vie.

27 août 2011

HIM - Gone with the sin.

Je passe beaucoup moins de temps ici, à présent. J'ai continué mes journaux écrits, malgré ma peur que quelqu'un tombe dessus. Mes proches seraient tellement choqués je pense, s'ils les lisaient. Tous, sans exception.

Depuis la dernière fois, pas mal de remises en question sur mon couple, ou plus généralement sur ma vie sentimentale, sur ce que je voulais plus tard ou pas. Je reviens de chez A, je suis arrivée Mercredi soir, j'ai fait un tour à mon appart' vers 17h le lendemain (manière de ne pas trop le coller), on s'est revus le soir, on est allés au cinéma, et je suis partie ce soir-là. C'était bien, mais j'en garde un goût amer. Je ne sais pas trop pourquoi. C'est simplement que la réalité me rattrape, notre histoire aura une fin. Et je veux pas être pessimiste mais, je pense pas que ça se finira très bien. Si je suis mon intuition qui se révèle souvent juste (même si parfois j'me plante totalement), je pense que ça va durer encore, quelques mois en tout cas. Et dans le meilleur des cas, un an ou légèrement plus ? Je sais, on ne peut pas tout prévoir, mais je pense qu'en tout cas, on n'a pas vécu tout ce qu'on voulait vivre ensemble. Après, on se séparera, j'ignore encore comment. Même si sincèrement, je préfèrerais le larguer, ou alors je risque d'être encore plus mal. (oui, c'est ma maudite fierté) Après quelques années où on se sera un peu perdus de vue, ça ne m'étonnerait pas que l'on se revoit pour le cul. Je pense que sur ce point, même recasés en couple, c'est probable. Cette nuit, je me trouvais bizarre, j'avais vraiment besoin qu'il me rassure, sans savoir pourquoi. J'ai eu du mal à m'endormir. Il m'a demandé "pourquoi tu parles beaucoup à Cédric ?" alors qu'il ne sait pas si je lui parle beaucoup je pense. C'était surtout pour me tester à mon avis. J'ai été maladroite dans ma réponse, et il l'a pas très bien pris. C'est cruel, mais j'aime bien le rendre mal si c'est pour avoir une preuve d'amour. Egoïste, oui. Mais tout le monde ou presque est comme ça, on va pas être hypocrite. Je pense que j'ai des sentiments, mais j'ai toujours une retenue contre laquelle je ne peux rien faire. Il m'arrive de me montrer froide et distante avec lui. (alors que d'autres fois je suis câline à l'extrême... Je pense qu'il a parfois du mal à me suivre.)

J'ai reparlé à Erwan il y a quelques jours, on est allés un peu plus loin, mais virtuellement (heureusement) Toujours aussi énigmatique, toujours des conversations excitantes.

Avant de penser aux mecs, il faudrait que je commence à penser un peu plus à moi. Je pense qu'il faut absolument que je fasse un travail sur moi-même, pour être davantage en accord avec moi même. Certains se disent "égaux à eux mêmes", c'est tout ce que je ne suis pas. Je n'ai plus eu d'angoisse depuis quelques mois (ou de très grosses, je veux dire), mais je ne pense pas que j'y échapperais toujours. C'est parce que maintenant, j'ai un peu de stabilité avec A. Mais ça va très vite changer. Je doute, toujours, de tout. Je manque beaucoup trop de confiance en moi. Il faudrait d'abord que je me réconcilie avec moi-même, et que j'apprenne à me faire confiance. J'angoisse pour des trucs, mais d'une futilité... Qu'est-ce que je deviendrais, si jamais des trucs graves arrivaient dans ma vie ? Pas des futilités, je parle par exemple de la perte d'un parent, j'en sais rien. Un truc grave, qui me fasse perdre totalement pied. Je pense que c'est le plus "urgent", je dois faire un travail sur moi-même.

9 août 2011

"Il y a deux sortes d'amour : l'amour insatisfait, qui vous rend odieux, et l'amour satisfait, qui vous rend idiot."

Je crois que je deviens idiote, justement. J'ai ce sourire niais, lorsque j'ouvre les yeux à ses côtés, le matin. Il l'a aussi. Je suis bien. Je suis vraiment bien.

Même si j'étais sur le point de mourir de froid cette nuit dans la tente, et même si j'étais épuisée hier soir. Même si il m'énerve à me rendre jalouse en me parlant de son ex. Rien ne vaut les moments simples où on parle, où on rigole, où on se câline surtout. J'aime ces moments simples, ces petits plaisirs de la vie. Le simple fait qu'il me serre dans ses bras me fait chaud au coeur, quand il me dit que je lui ai manqué. J'aime constater dans ses yeux que ça le rend heureux lorsqu'il voit que je suis jalouse. J'aime quand il me regarde droit dans les yeux, de ses pupilles dilatées. J'aime prendre soin de lui pour qu'il soit bien.

Où je vais là ? Droit dans le mur, certainement. Je sais que je vais souffrir, au moins un peu. Forcément. Mais après tout, ça en vaut la peine. Au moins, je ne pourrais pas dire que je n'ai pas été heureuse en étant avec lui. Je dois me dire que la vie ne s'arrêtera pas là, que d'autres mecs me séduiront par la suite. C'est dur à imaginer, mais on croit toujours qu'on ne trouvera jamais mieux, alors que ça n'est pas vrai.

Je ne sais même pas ce qui me séduit le plus chez lui. Son humour, son intelligence, son style, sa libido, sa sauvagerie, sa tendresse, ses contradictions, sa légèreté, son attention, son perfectionnisme ?

Faut que j'arrête de l'idéaliser là. Malheureusement, tout cela n'est qu'éphémère. Une relation sentimentale évolue. Mais on vit pour quoi, sinon pour ressentir ce genre d'émotions ? Dur d'imaginer quelque chose de plus planant et agréable que de ressentir autant de tendresse/de passion pour quelqu'un. Les gens qui nient cela ne l'ont sûrement pas vécu, simplement. Passer de la Dépression nerveuse à l'Amour bien partagé, c'est comme passer de l'Enfer au Paradis. Enfin, il peut aussi n'y avoir qu'un pas, quelquefois. Ce qu'il y a de plaisant dans la vie, c'est qu'on ne sait jamais ce qui va encore se passer.

 

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